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Le sanctuaire de la feinte Trini-thé

14 décembre 2016

VDM, maintenant en bande dessinée!

FMLfr

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3 août 2016

Pokemon Go ou MAIS LAISSEZ LES GENS AIMER DES TRUCS, BORDEL DE MERDE

VOILÀ VOILÀ.
Ouais je dépoussière ce blog pour pousser une gueulante (encore une, oui, on ne se défait pas si facilement des vieilles habitudes). Désolée de mon absence ces derniers jours... mois... années... Disons que ma vie à beaucoup changée. Je ne peux même pas promettre que je vais me remettre à poster régulièrement ici. On va dire que l'occasion fait le larron, le blog était là, mon coup de gueule trop long pour tenir sur un statut fesses-de-bouc. Alors j'écris. Deal with it.

Source: Externe

Vous êtes prêts?
Parlons de Pokémon Go, le gros phénomène du moment (plus de 100 milions de téléchargements, quand même, pas mal quand on sait qu'il est produit par Niantic, une boîte qui n'avait que 13 employés en 2015). Il y aurait beaucoup de choses à dire sur le jeu, l'explosion de sa popularité sur internet, la quantité de fanarts d'une qualité incroyable que j'ai pu voir sur tumblr, les théories sur les différentes équipes, les annonces qui ont été faites... Mais ça serait faire un article constructif et c'est pas le genre de la maison. Non, madame, non, monsieur, non, camarade non-binaire, on ne va parler de tout ça.

Source: Externe

Si vous avez lu le titre, je pense que vous avez déjà une vague idée de la teneur de cet article.
Non, on va parler des "anti-pokemon go". Plus exactement les vocaux. Ceux qui saturent mes réseaux sociaux de messages et qui viennent m'emmerder quand je suis coincée derrière un comptoir de caisse pour m'expliquer que, vraiment, les versions bleue, rouge et jaune étaient bien meilleures et que pokémon c'est plus comme avant, blablabla, de mon temps on allait à l'école à pieds sous la neige et les jeunes d'aujourd'hui, blablabla...
Mes amis. Friends. Amigos.
Je m'en fous à peu près autant que de mon premier tampon hygiénique.
Je ne joue même pas à Pokémon Go (mon téléphone est un vieux modèle moisi qui ne reçoit même pas les mms, alors faire tourner une app...) mais je commence en avoir ras le cul.
 
Déjà, c'est bon, je bosse dans un métier du service, j'entends des vieux ronchonner à longueur de journée, c'est pas pour me les cogner aussi quand je suis en civile et que je ne suis pas littéralement payée pour supporter ça. Et ensuite, franchement, de vous à moi. Qu'est-ce que vous en avez à branler? Qu'est-ce que ça vous enlève?
"Oh non, des gens qui s'amusent et qui font de l'exercice, quelle horreur!"
Vous sonnez exactement comme le genre de type qui chierait dans le petit bassin de la piscine parce qu'il trouve que les enfants s'amusent trop, la natation c'est SÉRIEUX PUTAIN.

Source: Externe

J'ai lu pleeeeeeeeeiiiiiiiin de trucs du genre "oui mais les joueurs ne profitent pas de l'extérieur, ils sont braqués sur leurs portables, blablabla". J'ai une surprise pour vous : on peut faire plusieurs choses à la fois. Si, si ! Tout comme je peux respirer et penser, mon compagnon peut ET jouer à Pokemon Go ET profiter d'une ballade en amoureux. C'est fou non, les progrès de la technologie.
Quand les gens restent à l'intérieur pour jouer, c'est pas bien. Quand ils sortent pour jouer, ça ne va toujours pas. Faudrait voir à se décider, hein.
Et puis c'est exactement le même argument en carton que j'ai entendu encore et encore et encore à propos des téléphones portables dans les transports en communs. Blablabla, les gens ne se regardent pas, blablabla, ils sont sur leurs portables.

Encore une fois, j'ai un scoop (M6, embauchez-moi, je suis une mine d'or) ! Mon portable est tout moisi, comme je l'ai dit. Donc je ne m'en sers que pour téléphoner et donc pas dans les transports. ET STUPEUR GÉNÉRALE!!!!! Je ne regarde pas les gens non plus et je ne leur parle pas. Parfois je lis un bouquin. Parfois je dessine. Parfois je regarde dans le vide en me demandant si j'ai l'air assez dramatique et triste pour être une héroïne de film d'auteur (la réponse est non, vu que 9 fois sur 10 j'ai du dentifrice séché au coin des lèvres).
C'est à croire que après avoir travaillé toute la journée et avoir supporté le bruit et la cohue des rues de Paris... je n'ai pas envie... de discuter avec le premier pécore venu qui sent la sueur???? Mais comment cela se faisse????

Source: Externe

C'était tellement mieux avant.

Donc par pitié. Calmez un peu vos miches et arrêtez de me bassiner avec votre anti-conformisme de classe de CP. Apprenez à faire du macramé, prenez des cours de yoga, commencez à écrire ce roman dont vous parler tout le temps, prenez des cours du soir. Si vous ne pouvez pas supporter que d'autres personnes ne s'amusent, votre vie n'est pas assez épanouissante.

C'est un jeu. Un jeu qui est populaire parce que c'est un rêve qui a presque 20 ans pour beacoup d'entre nous: Pokémon "pour de vrai".

Je me souviens de la toute première fois où j'ai tenu ma gameboy color dans mes mains. La première fois où j'ai perdu un match et j'ai pleuré parce que je croyais que mes pokémons étaient morts et que c'était ma faute. La première fois où j'ai battu la ligue et la fierté que j'ai ressenti. Les heures passées avec ma meilleure copine à inventer des histoires avec nos dresseuses Mary-Sues qui avaient des pokémons ors et argent (on a les goûts qu'on a quand on a 10 ans), et à les dessiner ensuite. Quelque part, c'est en partie grâce à Pokémon que je suis devenue une artiste.

Je me souviens d'à quel point c'était magique. L'impression de découverte, d'aventure. A l'époque, je ne connaissais pas les maps, le level design, les clichés des rpgs. Le monde de Pokémon avait l'air infini. J'ai rêvé pouvoir partir sur les routes moi aussi avec un croisement de poméranien et de lance-flammes à mes côtés. J'en rêve encore.

Hier en rentrant du taffe, j'ai croisé deux gamines bras dessus, bras dessous, en train de chanter le générique du dessin animé.

Vous aurez beau dire que la première génération était la meilleure, j'ai hâte de rencontrer la nouvelle.

 

29 mai 2016

Journal d'un raté.

Je me suis toujours considéré comme une personne normale ,sans rien de bien particulier, voire même un peu plus banale que la moyenne.

Il était certain que jamais on ne me remarquerai ,et je vivais plus ou moins bien cet état de fait. Il faut dire que de nos jours ,il est tellement rare de sortir de la banalité affligeante de la vie ,que ce n’est plus une fatalité .En fin bref ,une vie terne et sans surprise m’attendait ,avec les classiques études qui ne mènent a rien ,le flirt sans lendemain qui va avec ,et un mariage précoce ou une solitude tardive : les gosses ,les visites dominicales chez la belles mère ,une maîtresse pour tromper mon ennui ,un divorce coûteux et une mort sans panache assortis à la première solution ; les animaux innombrables , les dizaines de psys différent et divers ,des médicaments , antidépresseurs, cocktails détonants , vie d’alcoolique peut être et mort , toujours ,on y passe tous à la fin, mort donc, entouré de ficus et mangé par mes berger allemands ,à la seconde. Rien de bien réjouissant. Mais que faire d’autre de sa vie ? De toute façon ,tellement de gens ont la même, je n’allais pas me plaindre d’avoir reçu autant que mon voisin.

Un vague petit espoir luisait pour moi au bout du tunnel ,mais la peur de m’apercevoir qu’il s’agissait peu être de celle d’un train ,m’avait fait fuir plutôt que d’avancer vers elle. J’étais médiocre ,et me complaisais dans cette reposante médiocrité. Je ne pouvais que le moins ,et l’on ne me demanderais jamais le plus. La promesse d’un avenir meilleur m’était bien trop fragile pour motiver une quelconque réaction chez moi. Alors, qu’est ce qui a changé ?

Aussi ridicule que cela paraisse c’est cette même médiocrité qui m’entraînait vers le fond qui ma fait rejaillir à la lumière du jour.

Médiocre en tout, même en médiocrité. Impossible pour moi de rater ma vie, j’étais trop mauvais pour ça. J’écrivais ma vie, sa platitude , l’ennui grandissant que j’avais a la poursuivre, et pourtant la flemme d’en finir ,enfin toute ces choses tellement banales que une fois écrites, elles tombait dans l’oubli , et que ne relisait jamais.

Un jour quelqu’un est tombé sur un de ses cahier, confident de papier, ami virtuel, simulacre ridicule d’un autre soi même, gardien presque immortel des niaiseries que l’on croit secret. Je l’ai laissé le lire… Qu’est ce que cela m’importait ? Il pouvait le jeter, ou le brûler même , ça le rendrait utile .

Il a fait pire : il lui a trouvé du génie.

Laissez moi crier, hurler même ! Du génie !! voyez vous ça…Une incroyable simplicité et clarté dans les termes , les moments banals de la vie criant de vérité… tant de qualité secrètes trouvées dans ce pauvre torchon ,ce malheureux compte rendu de ma vie.

La vérité est qu‘il plait au gens de voir qu’il existe une vie pire que la leur, qu’il n’ont pas touché le fond, quelqu’un d’autre l’a fait pour eux. Me voilà promu superstar pour nullité excessive et rassurante, en gros comme exemple a ne pas suivre pour réussir sa vie. N’est ce pas merveilleux ?

 

Du jour au lendemain tout le monde se prétend mon ami. Ou que j'aille on me reconnaît, on me salue, on me parle, me touche, m'appelle et m'emmerde au final.

Je n'ai plus confiance en personne ni en rien. Ils attendent tous quelque chose de moi, alors que je n'ai jamais rien attendu de personne , et encore moins de moi.

Des milliers d'yeux me scrutent et m'épient, analysant chacun de mes geste, chacune de mes paroles.

Je ne peu même plus péter sans que ce ne soit consigné quelque part.

Les filles me trouvent du charme, les hommes de l'humour ou de l'audace. On m'invite, on m'attends, on m'espère.


Mais merde, foutez moi la paix !

Alors je me cache, je me terre chez moi, barricade mes fenêtres et piège mes entrées.

Mais le monde est partout. Sur internet, au téléphone....partout ! Partout !

Il se faufile et parasite notre quotidien, il nous appelle, et on finit par céder, on lui offre une petite ouverture, d'abord par curiosité, un blog « comme ça »... Mais le monde ne se contente pas d'un peu.

Il nous aspire, nous avale, nous bouffe tout entier.

Le monde me scrute et m'attend. Va z'y petit, fait ton numéro !

Si tu te débrouille bien, à toi la gloire ! Montre moi de quoi tub es capable, du meilleur comme du pire, mais surtout le pire !

 

Il faut que les autres en profitent et s'en repaissent.

Ils ne parlent que de moi, pour éviter de parler d'eux même. Tu as vu Bidule ? Ouais, il est trop minable ! Et pendant que je suis humilié et rabaissé par leur supériorité intellectuelle, ils gardent leurs petites couilles bien à l'abri, et se toisent comme des hyènes face à une carcasse fraiche, prêtes à s'égorger mais arborant un large rictus sur leur face , et se faisant milles civilités.

Et quand il ne restera plus rien de moi ?

 

Ah ! Cher peuple ! Aime moi, au final tu as bien raison !

Les Romains étaient moins hypocrites, ils envoyaient à une mort réelle et cruelle leurs gladiateurs, et s'amusaient à les voir souffrir et crever comme de pauvres merde, mais au moins les règles étaient claires : survivre et crever les autres, ou mourir pour distraire la foule.

 

Rien n'a beaucoup changé au final !

On envoie à la télé de pauvres gogol avide de reconnaissance, et le monde les regarde tourner dans leur bocal, jusqu'à en crever. Mais la mise à mort du gladiateur a été édulcorée, le perdant se voit juste humilié publiquement. Mais les rires peuvet être aussi tranchant comme des lames.

C'est mon tour.

Je me débat au milieu de l'arène ,clown malgré moi de ma propre vie, ou je m'agite sans but, tentant d'échapper aux fauves que l'on vient de me lâcher dessus. On me déchire à belle dents, on me lit , on m'analyse , on démonte mes propos, on les interprète, les déforme et on me les ressert comme preuve à charge.

Je n'ai pas demandé à être ici. Je n'ai pas eu le choix.

C'est vous qui appellez ça de l'Art, alors arretez de me le reprocher !

 

Bientôt je serait vide, usagé et alors enfin on me laissera tranquille.

Mais c'est faux. Ma vie d'avant a explosé en un millier de petit éclats.

La célébrité me colle à la peau.

Elle m'a eu la chienne.

J'ai toujours été un raté, je ne m'en suis jamais caché. Mais que j'en redevienne un alors que « j'aurais pu être quelqu'un », on ne me le pardonnera pas.

Pas de retour au point zéro. Ce sera toujours pire après qu'avant. Troisième sous sol pour moi.

Au revoir, merci.

Je suis « encore plus raté ». On rit encore de moi, mais cette fois ci ça ne me rapporte rien.

On m'épie toujours. Pire, on attends quelque chose de moi. Avant je donnais, maintenant je dois.

Comme si j'étais redevable de quoi que ce soit à ces con qui on cru en moi.

 

Quand t'es célèbre, faut toujours que tu grimpes vers de plus haut sommets, alors qu'au début t'avais juste envie d'aller en ligne droite . Ou en pente douce vers le bas, comme moi.

 

J'aurais pu avoir une vie banale, voir médiocre. J'aurais pu la vivre sans emmerder personne, et disparaître discrètement, dans l'intimité de mon foyer. Personne n'aurait été au courant, et j'aurais été un anonyme de plus dans la multitude de la planète. Et ça m'allait très bien comme ça.

Y faudrait pas être célèbre.

Jamais .

 

Alors je me suis barré. Je me suis caché. Loin.

Pendant longtemps.

Et comme j'étais tranquille, et que personne ne me remarquait plus nulle part, je suis à nouveau sortit.

Et comme je m'ennuyais, j'ai commencé à griffonner et gribouiller des petits bonhommes dans des cahiers. Personnages grotesques et disproportionnés. ,des scènes de la vie quotidienne, saynètes sans queue ni tète, des choses tellement banales que une fois dessinées, elles tombait dans l’oubli .

Un jour quelqu’un est tombé sur un de ces cahier...

 

 Alors je l'ai tué.

 

30 décembre 2014

Collection(s) de merde.

On a tous quelque part un petit secret bien caché, un truc un peu honteux mais dont on est secretement fier, parce que même si ça peut faire rire les autres, ça nous apporte du plaisir .

Moi mon plaisir un peu coupable, c'est mes "collections".
Il n'y a rien de pire qu'un collectionneur, vous n'avez qu'à regarder le Diner de Con pour vous rafraichir la mémoire.
Et pourquoi "de merde" ?

Beeeeeeen, c'est la collection qui va attirer au mieux la sympathie un peu forcée de vos interlocuteurs, au pire un regard condéscendant et supérieur.
Ce n'est pas la collection classe qu'il est de bon ton d'exhiber , genre les voitures de collection, les pierres précieuses...
C'est la collection ringarde et mal perçue, comme la collection de "figurines kinder", de sous bocks en carton ou de capsules de champagne, qui laisse à penser que vous êtes une personne déficiente mentalement et très seule.
Oh oui, très très seule.

Dans le genre de ces "collection honteuse dont on ne se vante pas au dinner " j'ai été un moment collectionneuse de Petits Poneys 1G (comprendre "première génération") et j'en ai eu beaucoup beaucoup, jusqu'à ce que mes cartons de précieuses reliques ne crèvent sans pitié dans l'inondation de la cave de beau-papa. Les poneys moisis même vintage ça ne vaut plus rien, et d'avoir perdu d'un coup une grosse partie de ma collection m'a foutu un coup assez gros pour stopper ladite collection.
Le manque de considération face à cette perte n'a pas beaucoup aidé non plus...

J'ai aussi collectionné les "Keypers", toujours des jouets -"pour fille"- vintage, allant jusqu'à acquérir les éditions exclusives américaines, anglaises, allemandes, les variations de modèles avec couleurs alternatives -le modèle allemand du cheval a une bride dorée au lieu d'argent et la selle jaune au lieu de violette !!- et il ne me manque que 2 pièces pour avoir TOUT les modèles existants (la coccinelle rose et bleue exclusive anglaise et le bébé escargot "cheveux courts") mais je me suis rendue compte qu'un collectionneur , un vrai, n'est jamais satisfait.
J'ai acquis le pingouin en smoking ? Ah mais le mien il est jauni, il me le faudrait en meilleurs état. Je l'ai trouvé en meilleur état , complet avec cheveux frisés ? Ah, en MIB (mint in box, soit "encore en boite", donc neuf, jamais déballé) ce serait encore mieux...

Un peu effrayée et lassée de la montagne de pognon investie dans une quête interminable, j'ai abandonné la collection des Keypers, au grand soulagement de mon conjoint (qui dans son amour sans faille n'a jamais rien dit de cette collection hautement concentrée en rose et mignonnitude dégoulinante de partout, même quand je les exibais dans notre 1er appartement).

 

Il y en a eu d'autres, beaucoup, hétéroclites mais tout autant couteuses et mal vues : les gashapons , figurines et trading art figures de Final Fantasy, Bastard, Clamp et autres animes, les art books, les goodies, les mangas...

Toutes ont en commun une consommation excessive de place vitale, de temps et d'argent. Plus le petit regard hautain de vos semblables.

Pourquoi au final ? Je ne sais même plus.
Passé l'excitation des débuts, je me lasse vite et je me retrouve avec un amas de choses inutiles, souvent difficiles à revendre, peu de gens apportant autant d'importance que moi à ça.

Aujourd'hui j'ai une autre passion, qui coute cher, prends du temps et de l'espace vital mais qui n'est pas une collection: je suis dans les BJD.
On utilise ce terme de "collectionneur de poupées" car aucun autre ne correspond vraiment, mais ce n'est pas du tout cette recherche frénétique de la collection complète, de la pièce manquante ou exclusive. Bien souvent ce sont des pièces vierge que j'achète afin de poser ma propre patte dessus.
Des supports vierges à personnaliser.

On est loin de la collection (donc je n'en parlerais pas plus ici).

 

Comme vivre sans collectione semble morne et triste, j'ai eu un temps une "collection malgrè moi" de pandas.
Quand on se fait appeller "la maman Panda" ou Pandalilou, étrangement les gens supputent que vous aimez les pandas, et petit à petit je me suis vu offrir une collection impressionnante de petits ursidés noirs et blanc. Alors qu'en fait je préfère les Ornithorynques !

Bon, ok, j'aime bien les pandas aussi ^^ . Mais stop, plus de goodies pandas, y'en a trop, j'ai plus la place.

Mais les collections, c'est pratique aussi. Ca permet de se faire offrir des cadeaux "facilement", avec un choix tout fait, plus pratique et rapide pour les gens qui vous aiment, pour "taper juste" du 1er coup.


Alors je me suis lancée dans une collection sympa et pratique,abordable et facile à trouver, la collection des "infuseurs à thé en silicone de forme originale".
Ouaip, parfaitement !
Grande consommatrice de thé en vrac, j'allie l'utile à l'agréable, et dans un joli mug c'est encore mieux (j'ai eu fait la "collection des mugs" mais pour la survie de mon couple et la santé mentale de mon tendre époux, j'ai arrêté).

Donc je partage avec vous ce soir ma petite collection débutante -depuis près de 3 ans, mais je m'oblige à ne pas m'acheter d'infuseurs moi même, j'attends qu'on me les offre- d'infuseurs à thé en silicone de forme originale".

the-robot-600x600Bon, c'est pas en silicone, mais j'avais pas assez insisté sur le "en silicone" au début.
Offert par DarkDojy

7576Même remarque qu'au dessus ^^ !
Offert par Haagendazs.

imagesBon...il est pas original mais il est en silicone (j'avais pas assez insisté sur le "formes originales" au début ^^).
Offert par Magnetic Duckling.

imag dddeCeux là, je les ai en jaune, bleu et je sais plus trop quelles autres couleurs... Pitié, arrêtez de m'en offrir !

imageUn de mes premiers, offert par moi, je suis trop adorable

infuseur-a-the-feuilleJ'ai les même mais le bas est en céramique (je préfère), je l'ai en vert et rouge.

infuseur-the-canard-flottantCoin coin ! Cadeau de ma soeur <3

pl2523753-creative_safety_silicone_tea_infuser_fish_tower_shaped_silicone_tea_filterPis çuilà en bleu avec une bouée rouge , offert par Sadako et Papillori .

34-1k-018_2Un de mes préférés, un infuseur requin offert par mon pote SubaruD

octeapus-infuseur-the-pieuvre-2Un de mes derniers cadeaux pour mon anniversaire, un "Octeapus", offert par mon Subichou d'amour

 

W110Wholesale-5pcs-lot-Cute-Cupid-Arrow-Love-font-b-Heart-b-font-font-b-Tea-bEt le dernier, offert pour mon Noël par ma Marion Moino chérie d'amour , un infuseur "cupidon is in da place" !

 

Ouais bon, au final j'en ai pas beaucoup, mais je crois que c'est une de mes collection préférée.
Pour une fois elle ne me prends pas de temps ni d'argent (j'attends qu'on me les offre) et peu de place. Pis c'est utile.
Et y'en a pleiiiiiin, plein plein plein, de toutes les formes et les couleurs !! Un choix infini ou presque, le bonheur à portée de main !!


Dommage qu'en ce moment je ne puisse plus boire de thé...


Et vous, c'est quoi vos "collections de merde" honteuses ?

 

1 octobre 2014

Bourreau, fais ton office.

C'est la fête du slip sur trini-thé, voilà un nouvel article, signé par l'excellent SubaruD, auteur prolifique et cynique du nom moins génialissime Ka-ku-ren-bou:

 

J'vous laisse profiter ^^ !

 

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Suite à l’excellent article de mon estimée collègue plantigrade, dont je salue au passage bien bas l’abnégation et le talent avec lesquels elle a compté le désarroi des galériens buccaux enchâssés et enchaînés durant leur plus tendre adolescence (faut bien que je lèche un peu, c’est pas mon blog, ici, voyez-vous…), je me suis senti obligé de faire une petite bafouille de complément.

 

Et disons-le franchement : je la dédie à tous les miséreux à la gencive saignée, à la muqueuse déchiquetée, à la mâchoire pendante, tétanisés de douleur dans l’attente de la délivrance que même le jigsaw aurait rendue plus rapide.

 

Bref amis baggués et appareillés, victimes de l’odontologie : ce modeste article est pour vous.

 

Si vous êtes orthodontiste, marié(e) à l’un d’eux, que vous en avez un comme voisin de palier et que vous le saluez avec courtoisie, en revanche, vous êtes un cuistre. Sachez que je ne vous aime pas et que si je venais à vous croiser, je serai tenté d’enfoncer mes canines martyrisées dans votre fesse. La gauche.

 

J’ai été un vilain petit garçon - comme le canard, pas comme un sale gosse, suivez un peu - nanti d’une peau fort printanière (bourgeons, acné, tout ça…) et de dents qui partaient vaillamment vers l’avant, rapport au doigt que je suçais rageusement étant mioche. Le couperet esthétique tomba donc : comme même un génie de la chirurgie plastique ne pouvait rien pour le reste, il fallait au moins rectifier ma dentition. S’ensuivirent alors tous les sévices décrits par Panda dans son précédent article, auquel je vous renvoie.

 

Seulement, si panda a apparemment été une patiente modèle, j’ai littéralement fait écumer mon propre orthodontiste, avec la joie mesquine qu’on peut éprouver à faire chier un adulte quand on a douze ans. Surtout quand ledit adulte a un pouvoir sur vous. Et surtout quand l’adulte a l’amabilité et la douceur d’un maton de Guatanamo. Moins de vingt-quatre heures après m’être fait poser l’appareillage infernal, j’arrachais tout en décidant que je continuerai à sucer mon doigt, dussé-je me sectionner une phalange sur la machine de torture. Laissez-moi vous dire que j’ai la peau sacrément dure, vu comme le tout a littéralement sauté de ma bouche. Retour chez l’orthodontiste, qui se fendit d’une sévère engueulade, dont j’ai juste retenue “Je m’en fous je l’enlèverai ta merde. Connard.”. Je peux supposer sans risquer de faire erreur que le constat tout en nuance devait venir de moi.

 

Et je dois dire que j’étais un jeune homme intègre.

 

J’ai tenu parole.

 

Et mon orthodontiste l’a vécu comme un défi personnel.

 

Au lieu des visites de contrôle tous les mois - voire deux mois - on m’y expédiait toutes les deux semaines (pour l’arc extra oral puis les bagues) et j’avais fini par mettre en place un petit rituel, rien que pour lui : tout ce que j’arrachais, cassais ou décollais, je le stockais dans un petit sachet que je lui ramenais. Bave et sang inclus bien entendu. Et je le jure sur mon âme immortelle - hypothéquée mais immortelle tout de même - on peut arracher des bagues à mains nues. J’avais mal au point de préférer m’acharner dessus, pour les déposer religieusement devant l’orthodontiste ensuite.

 

De guerre lasse, lesieur (riche en oméga 3) orthosadique décida donc d’essayer des arcs métalliques plus épais dont on lui avait vanté la totale résistance aux doigts d’adolescents revêches, qu’il avait testés et dont il m’affirma qu’à moins d’avoir une pince coupante, je ne pourrais pas les arracher.

 

Et n’importe qui vous dirait que mettre au défi un môme de 12 ans est à peu près aussi judicieux que de se balader le cul à l’air tatoué “PSG” dans un stade marseillais. Vous avez tout à perdre.

 

J’ignore si mes doigts peuvent donc être assimilés à des pinces coupantes mais ils firent remarquablement bien leur office : moins de deux jours plus tard , j’avais mal au point de tirer à deux mains sur l’horreur métallique, qui finit par céder. Je convins néanmoins devant un orthodontiste au regard haineux qu’il m’avait donné “un peu plus de mal”. Suite à cette déclaration, le practicien me remit donc un énième câble et - énervement réel ou hargne vengeresse- me fit VRAIMENT mal, ce qui lui valut une dédicace de mes deux incisives dans le majeur. Et son abandon de poste, décrétant en balançant son masque par terre qu’il en avait assez. Je dus admettre que pour la première fois, nous étions d’accord.

 

Il lui a fallu un an pour craquer et me retirer son engin du diable qui, malgré tout, m’avait à peu près redressé les dents. Il a bien tenté de me remettre une gouttière, sorte d’arme du crime parfait destinée à vous étouffer dans votre sommeil et à stocker votre bave sous vos dents afin que votre haleine achève le malheureux légiste chargé de récupérer votre cadavre encore tiède. Comprenant rapidement la supercherie pour se débarrasser de moi malgré qu’il ait appelé ça un “appareil de contention”, je lui ramenais la chose dans la semaine qui suivit. Ma mère - pas découragée - en profita pour lui dire que fort de l’immense réussite que je constituais, elle m’avait fait une petite sœur - délicieuse enfant dont les hurlements auraient fait fermer sa gueule à Céline Dion - et que cette dernière présentait des symptômes de facétie dentaire.

 

L’orthodontiste a pris une grande inspiration et lui a annoncé qu’il allait lui donner l’adresse “d’un collègue.”

 

Mon seul regret c’est qu’il ne voit pas mon sourire à l’instant où j’écris cet article : relativement symétrique, on m’a souvent dit qu’il n’avait rien de sympathique mais donnait de forte pulsions meurtrières à mon endroit. Le brave homme apprécierait sans doute.

 

Cher monsieur R. , orthodontiste. Si vous jugez que je suis une petite raclure stupide n’ayant pas vu son intérêt dans la science merveilleuse qu’est l’odontologie, je me sens obligé de quitter un instant ma riante répartie et mon confortable cynisme pour redevenir sérieux. Quand on travaille avec des enfants et des adolescents complexés à qui on colle des engins de torture dans la bouche, douloureux, mal foutus, source de moquerie, on s’efforce d’être pédagogue et aimable. Sinon on tombe sur d’épouvantables petits trolls comme je le fus pour vous et j’espère avoir réussi à rendre chacune de mes visites aussi déplaisantes pour vous qu’elles le furent pour moi. Et je ricane en songeant que je vous ai potentiellement dégoûté d’un métier pour lequel vous n’êtes absolument pas fait, de toute façon.

 

Vous auriez dû me remercier, tiens.

 

En tout cas, je vous remercie : vous étiez un sacré connard mais j’ai les dents droites. Indispensable pour me gausser en repensant à votre hurlement lorsque vous avez pu tester leur solidité.

 

On a les patients qu’on mérite.

 

SD

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22 septembre 2014

Les joies adolescentes : l'appareil dentaire.

Je vais passer rapidement sur la résurrection de Trini-thé, disons plutôt un spasme de putréfaction, pour ne pas non plus vous faire trop espérer un retour aux jours de gloire passé. Plus d'un an sans mises à jour, seule désormais dans l'aventure, ça tiendra debout avec des bouts de bâtons, de ficelle et de "truc gluant non identifié mais ça colle" le temps que ça tiendra.

Les bonnes âmes acides et aigries de la vie peuvent toujours m'envoyer leur prose, si ça me plait je publierais ^^.

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Donc, un retour en douceur avec , pour ceux/celles qui ont connu, une des joies immense qu'apporte l'adolescence, en dehors de la voix de con, des boutons plein la gueules, des hormones facétieuse et autres joyeuseté, j'ai nommé : l'appareil dentaire.

Comme souvent à cet âge ingrat, la vie est une pute, inégale et rancunière. Cette truie de Stéphanie (nom au pif, ne pleure pas Stephanie qui me lit, je n'ai rien contre toi, je t'aime Stéphanie inconnue !!) qui a toujours été la pintade blonde trop bonnasse de la classe n'en aura pas besoin, ou alors un "petit" pour la nuit, histoire de corriger ce petit décalage si disgracieux, hihihi !, tandis que vous, la pauvre choses reléguée au fond, grisâtre et taciturne, vous qui comptiez tellement sur cette période pleine de poils et de croissance des seins (pour les filles) pour enfin prendre votre revanche, pour vous révéler aux yeux des garçons/filles (rayez la mention qui vous emmerde)    vous vous retrouvez avec une usine à gaz dans le clapier.

Joie.


Et encore, seulement si vos parents ont de quoi hypothèquer leur maison et leurs reins pour vous payer l'orthodontiste.

Partons sur ce postulat, et étudions un peu les merveilles que procurent cet équipement high teck dernier cri !

Déjà, ça fait mal.

Perso on m'a arraché 4 prémolaires. Très mal.

Mais ça fera mal tout le long. Avant même de considérer la gueule de "chemin de fer" si l'orthodontiste est un bâtard qui mise sur le tout ferraille, alors que des braquettes translucides plus discrètes existent.

Qui a pu oublier cette délicate sensation des "bagues", doux nom,qui s 'enfoncent dans notre gencive, nous sertissant les molaires pour de futurs long mois d'agonie ? Mord la baguette en bois chéri, mais non ça fait pas mal, et toi t'as de la chance, ce sera baguage DOUBLE !! Sensation immonde de métal contre métal le temps que le dessus de la bague se tasse, et installation des crochets sur le coté, déjà profondément enchâssé dans la chair délicate de tes joues.

Tu crois avoir souffert ?

Les braquettes bien en places, collées délicatement sur chacune de tes dents, c'est l'heure de mettre le fil, puis de le maintenir sur chaque dent par un élastique, ou une "chainette". L'appareil pour appliquer lesdits élastiques semble te défoncer chaque dent tellement l'orthodontiste appuie dessus. Et le bouquet final: le fil est passé dans tes fameux crochets des bagues toutes neuves.

Hop, un petit tour de pince pour serrer tout ça. On coupe le fil en trop, et c'est fini.
Tu le sens, le petit bout piquant qui dépasse ?

"Si ça fait mal, met un peu de cire" t'as dit le Dr, en te donnant une petite boite blanche et bleue.

Tu t'en va, ça tire un peu mais c'est supportable, c'était pas si dur au final.

Attends.

Déjà le soir, ça fait bizarre pour manger. La moitié de ton repas se planque dans le devant de tes dents, bien aggloméré dans les braquettes toute neuves.
T'as eu la version translucide ? Prie pour que ta mère ne cuisine plus jamais de sauce tomate, sinon tu vires au orange fluo . Oublie le sourire si tu veux continuer à avoir une vie sociale, du moins jusqu'à ce que tu te sois lavé les dents.


Ca commence à tirer , tes dents sont plus sensibles.

Le soir le petit bout qui pique te taquine. Tu met de la cire, comme un bon élève, ça va mieux. Jusqu'à ce que la cire réchauffée dans ta bouche se barre, que tu l'avales, ou qu'elle se coince ailleurs. Tu mets la moitié de la boite pour qu'enfin ça te soulage. Tu ne parles plus pour ne pas que ça bouge.

Viens l'heure de dormir.

Tu va te réveiller les premières nuits, parce que tu baves par litres , ta bouche est pas habituée.

Le matin ta bouche et sèche , d'avoir "aspiré" par réflexe toute cette bave qui a coulé et quand tu l'ouvre, tu sens chaque braquette qui se désincruste lentement de ta chair en en emportant un lambeau de peau en trophée. Et c'est pas fini.

Tu as avalé la cire en dormant et "fil qui dépasse" à consciencieusement transformé toute la zone à sa portée en steack haché sanginolent.

Et encore , ça c'est toujours rien. Cette nuit, tes dents ont BOUGÉS .

Bah oui, normal, c'est le principe de l'orthodontie.

Mais là, ce matin, ce premier matin, tu perçois ENFIN ce qui t'attend pour les mois, voir les années de traitement à venir.
Tes dents ont bougés, et c'est comme si tu t'étais bouffé une rambarde de bus dans la bouche à pleine vitesse. Le moindre contact de dent contre dent te fait monter les larmes aux yeux, même l'air inspiré par la bouche, cette minime différence de température te fais souffrir. Tu passes la langue doucement, et tu es certain que si on tirait un peu sur l'appareil, toutes tes dents viendraient avec, totalement libérées du joug de tes gencives.

Il va falloir manger quand même. Les pailles pour éviter que les dents ne buttent les bords du bol ou du verre seront désormais ton allié n°1. Jamais de ta vie tu ne supplieras autant ta mère de te faire de la soupe , de la purée ou tout autre aliment ne nécéssitant rien d'autre que de la salive pour être ingéré.

Tu vas devoir laver tout ça strictement, chaque jour, pour éviter l'effet "garde manger", ou la crasse de tes repas s'installe confortablement dans ton attirail . Les fibres de viande se planquent et s'accrochent avec délice  les herbes de provence aussi. Les mini brossettes sont tes amies pour la vie, mais si tu te foire vers les molaires, tu peux en coincer une (ça sent le vécu). Gaffe, ta bouche est un terrain dangereux maintenant.

Ca va passer. petit à petit, la douleur va s'attenuer, jusqu'à ce que ça devienne vivable.
Tu auras toujours les braquettes incrustée le matin, l'interieur des joues en steack haché , le devant plein de bouffe à chaque repas, la lèvre qui se coince quand tu souris trop, mais la douleur sera moindre de jour en jour.

Jusqu'au prochain rendez vous, ou il faudra resserer un petit coup.

 

Tu penses que c'est l'enfer , que rien ne peut être pire ?

Ah mais ignare, il existe des options tellement amusantes à rajouter !

Moi j'ai eu la BARRE , au palais !

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Le truc choupinou qui te donne l'impression que tes molaires ont fondues.

Hop, un petit coup pour resserer ET la tige, ET la barre !! Même penser à manger te fait mal.

Pour faire un peu plus amusant encore, j'ai eu aussi les ELASTIQUES !!Différentes résistances pour effet progressif.

wir

Glamour , non ?

Si tu ouvres trop la bouche , ils se voient et font penser à des fils de bave. Ils se teintent de toutes les couleurs de ce que tu mange, et si tu ris trop à gorge déployée, tu as une chance qu'il y en ai un qui pête et saute sauvagement au visage de ton crush du moment. Et ça fait mal, toujours.

Et ya les élastiques colorés pour tenir le fil aux braquettes :

 

03794760_PVI_0001_A270300_PS

Ya toute les couleurs, doré, argent, bleu, rouge... tu veux du translucide invisible ? Souvient toi de la sauce tomate...


Ya d'autres variantes, tout un attirail bien au point, mais je n'ai pas eu la chance de les essayer.

 

Au final, après des mois et des mois de ce traitement, t'es rôdé, on t'appelle "Terminator", chemin de fer", "sourire d'enfer" et autres mots doux, mais jours après jours ta bouche de quasimodo est entrée doucement dans le rang, tes dents se sont alignées mm par mm.

La douleur maintenant tu la gères, ta mère est sympa, elle connais les repas "post resserage" a te faire, c'est plus qu'un mauvais moment à passer.

Et puis un jour, on t'enlève tout ça.

C'est impossible à décrire la sensation quand on t'enlève les bagues. Ca fait mal, et puis d'un coup, c'est la liberté.
Te réjouis pas trop vite, faut virer la résine qui tiens les braquettes, et ça se fait avec une pince spéciale qui gratte les dents. Tu retrouve l'impression qu'on te défonce dent par dent, avec des bruits angoissants.
Mais à la fin, tes dents sont douces. Libres, droites. DROITES.
T'as un beau sourire, et pour la première fois en plusieurs mois, ta lèvre supérieure ne reste pas coincée sur une braquette.

T'auras droit à une goutière en silicone à "mâcher" ou un autre truc pour stabiliser tes dents pendant 6 mois.
Si tu veux pas repasser par la case chemin de fer, faut être sérieux, pas déconner sur la dernière ligne droite.

Et après, ce sera fini.
Oh, tes dents bougeront toujours un peu, surtout si t'as la blague de faire tes dents de sagesse après, et ta bouche restera barrée de cicatrices , larges lignes à l'intérieur des joues, vestiges des crochets des bagues, du "fil qui dépasse" et de l'incrustation matinale des braquettes.

Tu les garderas à vie, à chaque fois que tu passeras ta langue, tu les sentiras, ces stries de cette époque. Parfois même elles ressortiront, sans que tu saches pourquoi, douloureuses, enflées ,sans raison.


Mais pour tout le reste de ta vie, chaque fois que tu souriras face à un miroir, tu pourras te dire "ça valait le coup".

 


Oublie pas le "merci Maman et Papa" , moi à mon époque c'était pas remboursé à 100%, loin de là.
Gosse ingrat !

24 février 2013

Balade pour une rose. /!\ Gore !! /!\

Voilà ma participation -qui n'a pas gagné- au concours de conte sombre organisé par Ehowinn.

ATTENTION ! Certaines scènes peuvent choquer les gens sensibles !!

 

*******************************

« Il était une fois... »

Le jeune barde dégluti avec peine. Sa bouche était sèche , sa voix chevrotait et sa mandoline sonnait faux sous ses doigts. A son coté sa sœur tremblait tant que son tambourin jouait seul dans sa main.

La cour les encerclait.

Les sourires figés des masques grotesques qu'ils arboraient tous n'étaient pas les seuls à les mettre mal à l'aise.

Le vrombissement sourd et continu des nuées de mouches laissait la tête lourde et l'odeur de charogne portait le cœur au bord des lèvres à chaque instant.

La Reine les regardait aussi.

Elle fit un geste lent de sa main fanée , invitant la jeune fille à s'approcher d'elle.

Le cœur du jeune homme se figea . Il serra fort la main de sa sœur dans la sienne mais n'osa pas croiser son regard.

Enfin il la laissa partir.

Il serrait les dents à s'en casser la mâchoire .

 

Un silence lourd régnait alors qu'elle avançait à petits pas anxieux sur le grand tapis rouge menant au trône, uniquement troublé par instant par le bruit mou d'un morceau de chair tombant à terre près d'elle, déversant sous le choc sa lourde cargaison de vers immaculés.

Quand elle fit mine se s’arrêter, la Reine l'invita à s'approcher encore, de plus en plus, pour finir par être si proche qu'en tendant le bras elle aurait pu la toucher.

 

Sans un bruit deux gardes se postèrent derrière elle.

 

Elle tenta une révérence , mais elle tremblait si fort qu'alors qu'elle s'inclinait ses jambes se dérobèrent sous elle et elle tomba a genoux .

Elle resta immobile un instant, vidée de toute force, réprimant les lourds sanglots qui montant de son ventre douloureux.

Elle releva la tête au contact des mains sèches sur sa peau.

La Reine avais saisi son visage entre ses mains craquelées. Elle la détailla avec douceur et attention, inclinant d'un coté puis de l'autre le visage blême de la pauvresse aux traits tirés .

La fièvre collait de lourdes mèches de cheveux a son front et ses tempes , de larges cernes violettes marquaient ses yeux et ses joues étaient creusées de trop de jours de jeûne sans doute, mais ses traits étaient délicats et sa peau si blanche qu'elle en était presque translucide .

 

« Que tu es jolie » ,lui souffla la reine avec un sourire .

Elle se redressa, rayonnante. Avisant ses gardes, elle leur adressa un petit signe, et désignant la jeune fille encore à genoux, lança gaiement:

« Qu'on lui coupe la tête ! ».

 

Dans un ensemble parfait d'avoir tant et si souvent obéit à cet ordre qu'ils l’exécutaient sans même y réfléchir, l'un posa aux pieds de sa majesté une large vasque d'or, tandis que l'autre d'une poigne ferme saisit la jeune fille par les cheveux et lui trancha la gorge .

Un large flot de sang jaillit de la blessure et éclaboussa de toute sa force Sa Majesté .

 

Dans toute la salle raisonna le râle de plaisir de la Reine .

Elle s'était mise debout, visage levé au ciel . Le sang dégoulinait lentement sur elle, le long de son corps frissonnant d'extase. On pouvait la voir s'en gorger avec délice par tout les pores de sa peau, et lentement ses feuille racornies se dépliaient, retrouvaient leur verdeur et leur souplesse d'antan, ses épines dardaient a nouveau fièrement leur pics acérés .

La corole pourpre s'enfla, frémit et aspira avec gourmandise les dernières perles chaudes qui la constellaient, avant de s'épanouir enfin dans toute la grâce de sa beauté de rose.

 

La foule applaudit .

 

Elle se rassit, satisfaite.

Sous les vivats de la foule les gardes terminèrent de vider la demoiselle et recueillirent son sang dans la vasque dorée. La Reine y plongea immédiatement ses racines avides.

Délice divin !

 

D'un coup de cimeterre la tête fut séparée du corps et le corps suspendu par les pieds au dessus du trône. Ainsi les ultimes gouttes carmines abreuvaient encore de leurs bienfaits les pétales royaux.

La tête fut plantée au bout d'une pique élégamment sculptée et disposée fort joliment dans un soliflore aux coté de la Reine.

Une fois tout cela fait, les gardes se retirèrent en silence et la foule se tut.

 

Enfin désaltérée, elle observa la cour silencieuse.

« Laids! Tous plus laids les uns que les autres. », pensait la Rose, qui de ses yeux de fleur ne pouvait voir qu'en place de visages elle contemplait des masques.

Son regard se posa sur l'un de ses bouquets.

Elle sourit.

Devant elle, de part et d'autre de l'immense tapis rouge se dressaient d'énormes vases, débordant de têtes décapitées plantées sur des piques.

Ses bouquets d'humains.

Les plus beaux spécimens, tous choisit et cueillit par elle. Pour elle.

Sa bouche se plissa d'amertume.

Les têtes n'étaient pour la plupart plus très fraiche, beaucoup étaient maintenant gonflées de pourriture et perdaient de larges morceaux, suintaient par tout les orifices. Leurs bouches ouvertes en un dernier cri silencieux vomissaient de longs traits de vermine. Toutes grouillaient de milliers de vers que des milliers de mouches y pondaient.

La Reine soupira .

Les mouches pondaient trop vite et gâtait trop tôt la fraicheur de ses jolies fleurs de viande, mais que faire contre ces jolis butineurs de chair ?

Déjà elles s'attaquaient a sa dernière cueillette, suçant, goutant, tétant la tige flasque suspendue au dessus d'elle et la tête a son coté.

Elle caressa la joue molle de la jeune morte, faisant fuir quelques abeilles de charnier.

Bien jolie en vérité. Pas la plus belle, mais elles se faisaient si rare désormais les belles plantes à cueillir, qu'elle ne faisait pas la difficile.

 

Perdue dans ses pensées, un bruit lui fit brusquement tourner la tête.

Là, au milieu de la salle, immobile sur le tapis épais qui menait jusqu'à elle, se tenait le garçon.

Elle l'avait oublié.

Le bruit provenait de l'objet qu'il tenait à la main et qu'il triturait du bout de ses doigts fébriles.

Elle plissa les yeux pour mieux discerner ses traits , mais avant qu'elle ai pu correctement le détailler de sa mauvaise vue, ce dernier se plia en deux en une révérence majestueuse .

Il resta ainsi, la tête à pas plus d' une coudée du sol ,pour s'adresser à elle.

« Ma Reine, c'est un honneur pour moi que d'avoir ma jeune sœur choisie par vous ,pour vous tenir compagnie !
Permettez moi à mon tour de vous distraire quelque peu en vous contant une histoire . » Il s'inclina encore plus , presque au point d'en tomber en avant tête la première.

 

Elle sembla hésiter . Ses racines baignaient toujours dans le délicat élixir de vie dont elle avait tant besoin, et quelques chansonnettes pour meubler son repas seraient sans doute des plus agréables après tout.

Elle se cala plus profondément dans son trône, et invita le barde à commencer.

Celui ci se redressa, la remercia d'une courbette plus modeste et s'éloigna de quelques pas pour rejoindre l'endroit exact où il s'était tenu quelques instants plus tôt sa sœur tremblante contre lui.

Ainsi éloigné, la Reine ne distinguait plus de lui qu'une forme vague.

Il saisit sa mandoline et après quelques notes d'échauffement, entama sa balade.

 

« Il était une fois, il y a quelques années,

une Reine banale sans particularités

qui pour oublier son jeune veuvage

de toute fleur s'éprit sans ambages.

 

Les petites, les grandes, les discrètes,

les colorées, les simples ,les coquettes,

toutes coroles sans exceptions

recevaient son amour et attention.

 

Mais si toutes enchantaient son cœur,

aucune pourtant ne le mettait en émoi

et ne tarissaient ses pleurs

d'avoir à jamais perdu son roi.

 

Ses journées passaient moroses

à visiter les cours, les allées,

admirant les iris, les azalées,

caressant le velours des roses.

 

Le soir laissait place aux sanglots

jusqu'au lever de soleil suivant

où tout recommençait à nouveau

jusqu'au prochain soleil couchant.

 

Le manège aurait pu continuer longtemps

peut être des années, jusqu'à la fin des temps

si par hasard dans une cour éloignée,

derrière l'écurie, jouxtant le fumier,

 

avec amour et acharnement

un petit jardinier ne cultivait

dans le plus grand recueillement

un chétif plan de rosier.

 

Il n'était pas gros le pauvret

mais il y mettait tout son cœur

pour choyer ses petit feuillets

et lui faire pousser une fleur.

 

Plus petite qu'une noix

d'un carmin rayonnant

des pétales de soie

et un visage charmant.

 

la Reine d'un regard s'en épris

et vint la visiter chaque jour

remercia Dieu pour cette amie :

elle avait retrouvé l'amour.

 

Mais la nature est ainsi faite

que fanent les roses petit à petit

elle fanent courbent la tête

puis s'en vont au paradis.

 

Voyant sa mie vers la mort avancer

la Reine effondrée s'énerva

ordonna sitôt au jardinier

de tout faire pour changer cela.

 

Il s’exécuta tout tremblant

de plus d'engrais la couvrit,

l'arrosa généreusement

de paille douce lui fit un nid.

 

Toute requinquée la rose

releva la tête ,devint plus grosse.

La reine respira , rassurée,

sur ses pétales posa un baiser.

 

Il en fut ainsi chaque fois

que le temps vint chercher son dû ,

que la rose se flétrit , fit profil bas

réclamant soins et travail ardu.

 

Pour sauver la rose et sa vie

le jardinier inventa milles recettes

des potions ,des extraits inouïs

qui la gardèrent toute jeunette.

 

Ainsi épargnée par les jours

la rose grossit sans s’arrêter

et fut si grande que la cour

où elle poussait dû quitter.

 

Elle fut plantée en bonne place

dans un parterre face au palace.

La terre d'ici ,riche et brune

ne lui plu pas, trop commune

 

pour elle, gâtée, était trop chiche.

Elle exigea immédiatement

des nourritures plus riches

pour son appétit croissant.

 

Le jardinier dû trouver encore

de quoi contenter la pécore.

C'est d'une piqure du doigt

sur une épines qu'il trouva .

De son sang était tombé

directement sur les racines .

La rose se mit à soupirer:

« Mais quelle boisson divine ! »

 

Le jardinier se transforma

depuis ce jour pour l'abreuver

en égorgeur de petits chats

puis en rôdeur de bas quartiers.

 

Lorsque la Reine vit cela

une fois la surprise passée

pour sa rose elle amena

son petit chien à sacrifier.

 

Ç'aurait pu durer longtemps

d'arroser la belle de sang

mais la rumeur dit bientôt

qu'elle croquait les marmots.

 

Sa Majesté fort contrariée

ne daigna plus la visiter

son jardin puait l'ordure

sa terre n'était que pourriture.

 

Le jardinier un jour s'enfuit

sans doute honteux de ses actions

et disparurent avec lui

toutes ses recettes et ses potions.

 

Sans les bons soins de son amie,

privée des élixirs et décoctions

sa corole pourpre se flétrit

et réclama sang par gallons.

 

La Reine eu pitié d'elle

puisqu'encore elle l'aimait

elle fit fabriquer à la belle

le plus grandiose des jardinets.

 

Afin qu'elle ne soit plus seule

autour d'elle on fit planter

des camélias, quelques tilleuls

un large parterre de rosiers.

 

Entourée de ses jumelles

elle s'égailla, voulu parler

mais les fleurs toutes nouvelles

n'avaient rien à raconter.

 

Elle pensait mourir ici

pas de vieillesse mais d'ennui

mais sa fin n'était pas encore là

et je vais vous dire pourquoi.

 

Comme il arrive bien souvent,

une grande fête fut donné

et pour parer cet événement

l'on commanda mille bouquets.

 

Par un hasard méchant

les fleurs virent à manquer.

C'est un valet fort peu savant

que l'on chargea d'en ramener.

 

Mais où trouver si vite

de belles plantes bien cultivées ?

Après une petite visite

la solution fut toute trouvée:

 

Les jardins de la Reine

en débordent de partout !

Les allées en sont pleines ,

qui le verra, après tout ?

 

C'est les rosiers carmins,

de notre fleurs les voisines

que choisir notre larbin

pour effectuer sa rapine.

 

C'est ainsi qu'elle vit chaque jour

les têtes de ses amies tomber

afin de parfumer la cours

de sa Reine bien aimée.

 

Quand elles étaient flétries,

leur beauté morte, vides de vie,

on les jetait par brassées

à pourrir dans le fumier.

 

« On leur coupe la tête ! » geignait elle

chaque claquement de sécateur

faisait plus fort pleurer la belle

comme un coup ,droit porté au cœur.

 

L'angoisse est une mauvaise amie

pour les belles dames comme pour les fleurs

sur son sort versa tant de pleurs

qu'elle devint folle et fort aigrie

 

N'en pouvant plus supporter

elle ôta ses racines de terre.

Sur le palais alla marcher,

clamer à la Reine sa colère.

 

La voyant ainsi déracinée

la Reine se sentit pâle, défaillit,

dans ses bras voulu la serrer

l'aimer comme son enfant chéri.

 

L'étreinte fut assassine.

Elle succomba devant ses gens,

le corps percé de cents épines,

les veines vidées de leur sang.

 

De la couronne la rose se coiffa

et personne dans l'assemblée

ni d’ailleurs ne se risqua

jamais à la lui contester.

 

Depuis ce jour fleurissent

les bouquets de têtes humaines

sur de longues piques de supplice

que chéri tant la nouvelle Reine.

 

Mais pour sa soif inextinguible

bientôt manquent les pucelles.

La rattrape son destin terrible:

que toute rose reste mortelle.

 

Depuis,des voyageuses de passage

jusqu'aux fermières et aux souillons

pour la beauté de son feuillage

peu lui importe : Exécution !

 

Elle laisse venir en son château

du tout venant, des étrangers ,

peu lui importe, entrez badauds !

Elle cherche juste à ripailler .

 

La souveraine n'est pas méfiante

car se croyant toute puissante ,

comment peut elle seulement douter

qu'on ne puisse pas que l'adorer ?

 

Aujourd'hui elle sera détruite

par moi même ,son jardinier

et elle ira, fleur maudite

sur son fumier enfin crever !

 

Figurez vous que ce repas,

ma petite sœur, ma pauvre Angèle

était comme un cheval de Troie

mais empli de poison mortel !

 

A ces mots, la Reine explosa de surprise et de rage, hurlant, renversant d'un coup de pied furieux la vasque emplie de sang dont elle s'abreuvait encore quelques secondes auparavant.

 

Elle se figea brutalement , en proie à une vive douleur.

Portant la main à son front, un pétale s'en détacha.

Il chut avec lenteur jusqu'au sol et l'atteignant enfin - « ploc »- une goutte lui tomba dessus. Là où le liquide avait touché, la chair se racornit et un trou perça.

Surprise, elle leva la tête .

Du corps décapité suspendu au dessus d'elle gouttaient des perles claires . Elles roulaient le long de ses pétales et l'étoilaient de taches noires, laissant dans leur sillage de longues brulure sombres.

Une nouvelle tomba. Elle s'en protégea de la main .

Déjà défigurée, ses mains feuillues fondirent au contact de cette pluie meurtrière.

Une perplexité horrifiée avait remplacé la colère de son visage.

 

« -Vinaigre et sel . Très efficace contre les mauvaises herbes.» Commenta le barde-jardinier qui s'était rapproché.

 

Il lui caressa la joue, et une large poignée de pétales flétris tombèrent au sol.

« Angèle s'en est emplit le ventre ,sachant d'avance le sort que vous lui réserviez. Elle a eu tant de mal pour tout avaler, le vinaigre lui rongeait les entrailles et empoisonnait déjà son sang quand vous l'avez choisie. Il s'en est fallu de peu qu'elle ne meure avant d'arriver à vous, elle était si fragile.

Maintenant ce poison coule de son ventre sur vous. Il est aussi dans tout ce que vous avez bu .

La sentez vous ,Votre Majesté, la mort qui s'insinue en vous ? »

 

Mêlé au sang, l'esprit occupé par la chanson ,elle n'avait rien senti de la brulure sourde du désherbant.

La rose tremblait de tout son corps.

Ça ne pouvait pas finir comme ça ! Elle avait toujours survécu ,depuis si longtemps !

Ses jambes se dérobèrent sous elle, craquante, desséchées. Le jeune homme la retint par la taille afin qu'elle ne tombe pas.

Une Reine se devait de mourir debout face à son peuple.

 

Elle jeta un regard haineux à la tête décapitée d’Angèle. Ses yeux vitreux se moquaient d'elle, elle pouvait presque voir ses chairs molles et blanches frémir sous son rire silencieux.

Les mouches qui grouillaient dans son nez et sa bouche flasque aussi se riaient d'elle.

La salle entière tremblait sous des rires de silence tonitruant.

 

Ne sachant plus que faire, malade de peur, plus folle que jamais, la rose ne pu que réagir comme elle l'avait fait depuis tant d'années : Du sang ! Il lui fallait du sang ! Du sang neuf, du sang pur, pour expulser ce poison, pour guérir ses brulures !

Le barde la soutenait toujours .

Elle se jeta contre lui et l'enlaça de toutes ses dernières forces, lui enfonçant dans le corps ses centaines de longues épines en une étreinte mortelle.

Il poussa un seul cri de douleur, puis l'enlaça a son tour, à la grande surprise de la fleur.

 

Elle ferma les yeux ,savourant la sensation merveilleuse du sang chaud suintant des larges plaies contre elle.

Elle ouvrit grand toutes les fibres de son être pour s'en gorger au maximum et tenter de purger le poison qui la rongeait lentement.

Ils restèrent enlacés ainsi de longues minutes, sous le regard de la foule muette.

Quand sa fin fut proche, le jeune homme s’affaissa doucement sur la rose. Leurs deux corps enlacés glissèrent contre le trône et finirent étendus au sol , toujours étreints.

Allongés ainsi ,lui au dessus, elle en dessous, on eu pu croire deux amoureux.

Dans un dernier soupir, le barde murmura à l'oreille de sa belle fleur ces derniers mots :

 

Angèle était bien trop menue

pour assez prendre de poison

Alors le garçon aussi en bu

jusqu'à la lie, un plein bidon !

 

La rose hurla et hurla encore, se débattant en vain sous le cadavre du jeune homme qui déversait sur elle la mort goutte par goutte.

 

 

 

 

La foule applaudit .

 

17 février 2013

Zouïe : Mangez moi, mangez moi, mangez moi...

Et non, toujours pas morte !

Très occupée, démotivée, voir un peu débordé et tout plein de choses en "é", mais toujours là !

 

Je fais beaucoup de résine en ce moment, c'est long, autant le coulage avec les différentes couleurs à faire c'est sympa, autant poncer encore et toujours (minimum 5 ponçage total à différents grains pour que la poupée ressemble à quelque chose) c'est l'enfer, sans parler du perçage ...

Donc, je coule beaucoup beaucoup, et je vais morfler quand je devrais tout poncer pour le PFDF du 17 Mars.

Haha, j'en rigole d'avance.

Pour me changer les idées  j'ai commencé le prototype d'un axolot, et me voilà bloquée pour problèmes technique juste au visage.Foutues branchies...

Je commencerais donc un -encore- autre prototype pour me changer les idées des soucis de l'axolot, lui même commencé pour me changer les idées des soucis de ponçage... et là, vous comprenez enfin d'où vient mon effarante propension à la procrastination et parfois ma productivité de folle furieuse.

Breeeeef.

Au jour actuel j'ai quasi terminé mes 5 commissions (Kaï, Eyopa-Pendragon, Isaël, Haagendazs et Poison lady) et j'ai 9 Zouïes de coulés pour le PFDF (+ Miss Tagada et Pink Lady si elles ne se vendent pas d'ici là).

Pour vous donner un peu envie de venir me voir et dépenser vos sous, je vous présente les malheureuses victimes qui seront à vendre !

Ce soir, c'est Highway to Hell !

(qui ressemble à un amanite phalloïde space qui voudrait qu'on le mange, qui n'a ni ses bulles comblées, ni son ponçage de fait, ça viendra).

 

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Huhu, je l'adore


A découvrir bientôt : "Savage", et "Spotizlove" !

5 janvier 2013

Tendres Chimères : Les Fenouils c'est fini, retour en arrière.

Bonsoir le peuple !

On serait dans un film, suite à ma phrase on aurait eu une vue d'ensemble montrant une vague étendue déserte dans laquelle passe mollement quelques "boules végétales de western".

Heureusement pour mon amour propre on est pas dans un film, et je peux donc encore imaginer que du monde lit ce blog.


Pour ma part, je persévère un peu, j'y crois à la renaissance de trinithé ! Bon, ce sera en mode zombie avec des bouts en moins, mais c'est mieux que rien, non ?

Allez, histoire de bien commencer l'année, voilà la grande nouvelle (déjà annoncée sur MC, mis qui est plus vraie que jamais) : Je met en pause indéterminée (voir définitive) mes Fenouils et assimilées.

Les Zouïes suivront aussi sous peu, juste le temps de finir mes com' et quelques tirages perso, et ce sera fini.

La vaste excuse c'est que mes moules sont abîmés, donc je vais lâchement en profiter pour passer à autre chose et commencer, voir continuer d'autres prototypes.

C'est triste, j'aimais bien mes grassouillettes, mais bon, faut avancer aussi dans la vie !


Donc je vous invite ce soir à une petite soirée diapo commémorative sur les demoiselles que j'ai créé sur à peine plus d'un an avec mes pauvres moules surexploités.

P1090212

Les toutes premières avec de gauche à droite :

Victime; Eris, Blue, Calisson, Dragée et Cutella.

 

P1010407Et Fluo, la grande inconnue !!

 

La "deuxième vague a vu moins de lapinettes...

Il y a eu...

 

Fenouil - Tendre ChimeresMande (Photo par Kiwix )

 

p1090713Les Jumelles Pikachu, Treize -la mienne a gauche- et Pikachue

 

p1110113Belle Nuit, ma première "à pois"

 

P1110451Laimée, ma Fenouil Steampunk (qui attend toujours sa jumelle)

 

Après, j'ai eu quelques commandes.

Son donc nées :

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Cendre (photo par Anzu)

 

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Eden (je crois)

 

663029Hope

Negapi

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Une Menthe façon tigre qui aurait perdu ses rayures

 

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Et une pour Mi, une Sureau toute blanche

 

Et après toutes ces émotions, ya eu le Ldoll 3 !

Nouvelle fournée de petites mignonnes !

 

Fenouil Tendre chimèreLait-Fraise (Photo par KIWIX )

 

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Lyly la tigresse blanche (photo de Zabou)

 

P1110738Doucella

 

P1110745Oni (make up de Sadako)

 

P1110756Bik la tigresse

 

P1110758Lila, la fée mauve

P1110767Chessy, ma Menthe Cheschire

 

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Alice pain d'épice, une des rares Sureau, et encore plus rare sur corps "mince".

 

Patrick a PestiaEt Patrick, que j'ai oublié de prendre en photo... (merci Kiwix !)

 

Voilà pour les demoiselle "connues".

Il m'en reste quelques unes qui sont des commandes à finir ( Belle Nuit, Ladorée, Bak) , j'ai encore quelques commissions (3 normalement) et j'en ai une jaune que je n'ai jamais finie et qu'il faudrait que je m'y mette, et pis voilà, ce sera terminé.


Je suis désolée pour les retardataires mais je n'aurais plus de poupées en vente pour un moment, et je ne prends plus de commissions pour celles là.

Analogie se sépare de sa Pikachue si vous regrettez de ne pas avoir craqué à temps, celà dit !

Mais grouillez vous, y'en a qu'une, premier arrivé, premier servi !

Moi je dis ça, je dis rien...

 

Une bonne Année à tous nos lecteurs fidèles et encore en vie !

A bientôt pour la commémoration des Zouïes !

 

 

 

 

 

19 décembre 2012

Cher Père Nouel, pour Nouel, je voudrais...

Cher papa Nouel,

cette année, j'ai été très sage.
Je dirais même, super méga giga sage, que jamais de ma vie tu ne me reverra comme ça.

J'ai beaucoup douillé depuis début septembre, dans le genre course d'endurance, tu m'as bien chargé pour le coup , mais je ne t'en veux pas -trop- on va dire que c'est de bonne guerre, vu comme j'ai chargé ta fête ces dernières années !


La magie de Noël n'est toujours pas revenue, je considère toujours que c'est plus du marketing qu'autre chose, mais j'attends avec impatience de retrouver les étoiles que j'avais dans les yeux  gamine dans ceux de ma petiote. Là je pense que toi et moi on redeviendra vraiment potes, et qu'on pourra s'entendre pour quelques années.

J'ai vraiment été une gentille fille, et même si on m'a cherché bien fort par moment, j'ai à peine un peu mordu, histoire de me faire respecter, qu'on me prenne pas toujours pour une conne. Mais j'ai rendu le morceau après. Presque entier

J'ai même tué personne , ma pelle est encore vierge de tout sang huumain , et c'est pas faute d'avoir été tenté souvent.

Tu salueras l'effort tout de même !

Alors pour Noël, qui récompense les enfants sages , j'aimerais quelques petites choses, et comme je me suis bien ruinée pour préparer et acheter ceux pour les gens que j'aime, le minimum serait au moins de m'en apporter un ou deux de ma liste.

Pas tout, j'ai bien vu quand mon petit prère se contentait de t'envoyer la totalité du catalogue de jouet qu'on avait pas plus au final , donc un ou deux dans le tas seraient suffisant (si possible le n°1, même seul !).

 

Voilà, merci d'avance Père Noël, n'oublie pas mon petit soulier (et ma pelle qui ne demande qu'à servir, ce serait dommage de l'étrenner un soir de fête )!

 

LISTE DE CADEAUX QUE JE VOUDRAIS :

1) Un bébé carlin femelle. Tant qu'à faire une fauve à masque noir.Pis qui ronfle pas. Ni qui pète. Mais bien vivante, hein, en peluche c'est moins drôle.

Avec les yeux qui font "derp".

Mais si possible pas en provenance d'un élevage pourri d'Europe de l'Est, j'aimerais mieux un chien en bonne santé, avec de bonnes origines et venant d'un élevage familial, avec des vraies bases de sociabilisations et pas de traumatisme de base. Ce sera tout, merci.

2)Des chevilles en meilleur état, pour enfin pouvoir me pavaner avec ces merveilles aux pieds sans souffrir des séquelles de mes 5 anciennes entorses

 

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Des TUK Kitty , superbes et tellement jolies !
(image piquée chez Sarenza, merci)

 

3) Un nouveau sac à main , si possible en cuir ou de bonne qualité , avec obligatoirement une grande sangle pour le porter en bandoullière, deux poches  qui ferment sur l'avant pour mettre mes clés et mon bordel indispensable, et 3 poches minimum dedans (dont une zippée dans le fond) pour mettre mon portable, mon set 1er secours (brosse à cheveux, kit de couture, carnet d'adresses) et mes cartes de fidelité etc... Et pas trop petit pour pouvoir transporter mon bardas ET y ajouter les affaires de ma fille et mon mari si besoin, MAIS pas trop grand pour ne pas que je soit tentée de le remplir et que je me décroche une épaule en le portant parce qu'il pèsera 18kg au final.
Autant vous dire que la perle est très rare à trouver, j'ai le sac parfait en ce moment (marque DDP avec "menotte" stylisée sur l'avant) mais il se fatigue et je vais devoir en changer sous peu. Pour faire drôle, ce modèle est aujourd'hui introuvable.

Monde cruel.

4) Un joli pendentif, comme ce coeur là :

 

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ou bien encore ce mignon petit ici :

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ou, totalement différent mais tout aussi tentant , un comme ça :

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5) une création unique et originale d'une artiste que j'aime beaucoup, et pourquoi pas Oso Polar, et son petit Cheshire ?

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6) Des petits accessoires pour mes poupées, histoire de changer ! Mais du coup, du nouveau et du joli pas trouvable , des petites choses que je ne pense pas pouvoir me procurer ailleurs, comme cette petite merveille,  (et tellement d'autres tenues siiii jolies sur la même boutique) que Katalina adorerait, j'en suis certaine !

 

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Gniiii, le bleu !! Grouuuu, le jaune aussi !

 

7) Comme je suis une grande frileuse devant l'Eternel , et que l'hiver je souffre le martyr, quelques petits accessoires anti-froid seraient les bienvenus, quand bien même mes casiers débordent déjà de superbes écharpes offertes par mes amies (dont une Panda très douce, merci Sad' et pap' ! <3) , du genre grosses mailles et couvrant  comme cette petite chose qui me fait fondre de chaleur

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Ou encore ce bonnet très TRES mignon, que j'adorerais arborer pour aller chercher ma fille à l'école !

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Huuuum... voilà, je crois que c'est à peu près tout. Rhoooo, j'ai été raisonnable cette année, j'ai même pas demandé la paix dans le monde ni même de perdre mes 10kg de trop !

 

Toutes les photos appartiennent a leur propriétaire légitime , merci de cliquer sur le lien présent au dessus de chaque photo pour trouver lesdits propriétaires et en profiter pour aller admirer leurs créations, toutes plus superbes les unes que les autres !

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